L'artisanat qui se réinvente

Un couple.

Un camion.

Nos couteaux.

Deux gros chinois, un japonais et un autre que je ne comprends pas, mais qui est le préféré de ma belle.

Je siffle, car ils sont déjà au coin de la rue. Je rentre chercher les quatre lames et je ne ressors pas en courant. ;-)

Ils m’ont vu, le camion recule, la porte coulissante à l’arrière est ouverte.

Ils sont ensemble et sur la route depuis 18 ans.

Beaucoup d’objets médiévaux modernisés: meules, pierres, pinces, tenailles, etc.

Dans un coin, une machine pour aiguiser des ciseaux qui valent 7000$.

Comment on fait des ciseaux?

The Putter from shaun bloodworth on Vimeo.

Toujours dans les lames, un exemple japonais troublant de simplicité.

Zéro technologie: un violon et un archet ou dans ce cas, des petits bouts de bois, un peu de colle et une lame.

L’héritage des art martiaux? Simplement un autre kata?

Dans ce dernier exemple, le gagnant du concours utilse encore une lame par raboter une feuille de 9 microns d’épaisseur.

Un cheveu humain fait autour de 100 ms...

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Je viens de découvrir une autre spécialité japonaise, un monde qui s’appelle « art toy »

Ces artisans surfent une vague depuis 199? et risquent de voir leur monde de prototypes et de vente en série limitée se transformer à cause de l’impression 3D.

Vont-ils résister? Les samouraïs ont disparu.